En bref
Gérante d’un hôtel-restaurant, formatrice professionnelle d’adultes en restauration et maintenant intervenante dans le premier Mooc Afpa, Véronique Roussel cumule les casquettes. Retour sur ce défi personnel et professionnel.
« J’ai été choisie pour mes qualités professionnelles et pour représenter la parité du Mooc», blague Véronique Roussel. Une boutade pour celle qui n’aime pas être mise sur le devant de la scène ni être trop exposée.
Le Mooc cuisine : un défi professionnel et personnel
Après un temps de réflexion, Véronique Roussel accepte de participer au Mooc . « J’ai accepté pour le défi, le projet novateur et l’opportunité pédagogique. » Dès lors s’en suit un travail de 6 mois :
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Visionnage des vidéos déjà existantes et sélection,
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réflexion sur le fil rouge des thématiques du Mooc,
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alimentation du story-board (vidéos, photos, textes),
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choix des ressources,
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des évaluations revues et relookées par l’équipe projet.
« Nous sommes parti d’un scénario pédagogique existant et l’avons complètement retravaillé afin de le rendre accessible au plus grand nombre et opté de prendre comme fil rouge les techniques de bases , le Ba-ba de la cuisine. »
Découvrir le métier de cuisinier
Le résultat ? 5 thématiques sur 6 semaines pour apprendre à éplucher, émincer, tourner, cuire des légumes, maitriser les techniques de préparations et de cuissons des viandes et des poissons, réaliser différentes pâtes (pâte à chou, pâte brisée...) et crèmes (pâtissière amande…).
« Le Mooc permet de rendre accessible, de vulgariser les techniques culinaires et de se familiariser avec le métier de cuisinier », explique Véronique Roussel. En aucun cas, le Mooc ne remplace la formation. « Le Mooc demande 20 minutes de travail quotidien, la formation c’est minimum 5 heures par jour. » Mais c’est un bon complément. « Cela permet aux stagiaires de revoir les bases hors Afpa, de revenir sur des notions pas comprises. »
Et pourquoi pas déclencher des vocations ?