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Fil info 13/03/2024

Une fructueuse collaboration entre AKTO et l'Afpa Occitanie

Une fructueuse collaboration entre AKTO et l'Afpa Occitanie

Cela fait maintenant plusieurs années que l'Afpa Occitanie collabore avec AKTO. Cet opérateur de compétences appuie 27 branches professionnelles à anticiper et accompagner les transitions numérique et énergétique qui impactent les activités des entreprises et les métiers des salariés en favorisant le recours à l’alternance, la formation professionnelle et la certification. Récemment, nous avons eu l'occasion de recceuillir les propos de Clara Auriac, Chargée Projet Emploi Formation chez AKTO : 
 

« Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je suis Clara Auriac, chargée Projet Emploi Formation chez AKTO. C’est une activité qui se fait sur la Région Occitanie et je m’occupe principalement de coordonner et déployer des dispositifs qui vont répondre aux besoins Emploi et Formation des entreprises des branches professionnelles d’AKTO.

Est-ce que vous pouvez présenter AKTO de manière un peu plus générale ?

AKTO est un OPCO qui est l’opérateur de compétences de 27 branches professionnelles des secteurs des services qui sont des branches très variées.

AKTO va avoir une activité sur 3 axes principaux :

  • Répondre aux besoins de recrutement des entreprises par l’alternance et la formation des demandeurs d’emploi.
  • Soutenir les entreprises et les salariés face aux transformations qu’ils peuvent rencontrer.
  • Faciliter l’accès à l’emploi des publics prioritaires. C’est dans cet axe-là que vont entrer les dispositifs comme celui de HOPE et ceux sur lesquels je peux travailler aussi en région avec d’autres publics prioritaires comme les jeunes, les personnes en situation de handicap, etc

Au niveau régional, AKTO est divisé en plusieurs pôles : le pôle Gestion, le pôle Entreprises et le pôle Projet.

Dans le pôle Projet, nous travaillons sur la mise en place de projets, soit nationaux que nous déployions au niveau régional soit régionaux pour innover et répondre au mieux aux besoins des entreprises.

Par la suite, au niveau national, nous avons un chef de projet spécialisé sur le public réfugié qui travaille à l’amélioration du dispositif HOPE et également à d’autres dispositifs qui pourraient se déployer.
En fonction des spécificités, ce sont les chefs de projets nationaux qui ont la main. Nous travaillons aussi avec eux au niveau régional afin de mettre en place des expérimentations.

Quelle est, selon vous, la valeur ajoutée de HOPE par rapport aux autres dispositifs ?

Premièrement, Hope se démarque au niveau de ses résultats tels que le pourcentage d’abandon et l’insertion dans l’emploi. Nous avons de très bon retour ce qui met en avant le bon fonctionnement de ce dispositif autant au niveau régional que national.

Deuxièmement, l’ingénierie de formation complète (avec une partie Française et une partie Formation Métiers) est je pense, une plus-value du programme HOPE. Celle-ci permet aux personnes réfugiées intégrées dans ce dispositif d’être employables à l’issue de leur formation.

Pour finir, l’accompagnement social est également un point positif notamment pour ce public. Il permet de sécuriser leur parcours, d’avoir de bons résultats à l’issue de la formation et de satisfaire les entreprises partenaires.

Pouvez-vous nous donner quelques chiffres concernant le programme HOPE ?

Au niveau national, le nombre de stagiaires AKTO est de 3214 réfugiés accompagnés. Au niveau régional nous sommes à 169. Tous deux depuis le début soit 2017.

Nous avons un taux d’abandon d’environ 3 % autant au niveau régional que national. Dans ces abandons sont également compris les abandons justifiés (pour raison médicale ou autres). Ce ne sont donc pas forcément des abandons du fait d’un manque de motivation ou de désintérêt du métier de la part des stagiaires. C’est un résultat très bas surtout quand nous pouvons le comparer à d’autres dispositifs de formation. Ce résultat est donc très positif pour nous.

Au niveau régional et national, notre taux de placement à l’emploi est similairement.  Nous sommes aux alentours de 80% environ de placement en emploi à l’issue des parcours de formation.

Le dispositif HOPE est un dispositif qui demande du temps de la part de tous les partenaires mais, par la suite les résultats sont positifs et la satisfaction aussi, que ce soit la part des salariés mais aussi des entreprises.

A quels métiers formez-vous ?

Nous formons sur trois secteurs d’activité : le BTB, l’Industrie et le Service.

Les formations mises en place dépendent des besoins identifiés de nos entreprises. Jusqu’à présent, au niveau régional, nous avons formé sur des métiers assez divers tels que le bâtiment, les travaux publics, le soudage, la fibre optique, la logistique, …
Il faut que cela réponde aux besoins des entreprises sur les territoires et donc des branches professionnelles que nous accompagnons. Récemment, nous avons également eu un groupe dans la restauration en partenariat avec Quick.

Par rapport au groupe de stagiaires Quick, pouvez-vous nous décrire le dispositif sur lequel a travaillé AKTO ?

Le groupe Quick a démarré en 2022. Il a été assez long.
Ils ont eu une période de Français de trois mois communs aux différents groupes HOPE.

Par la suite, il y a eu 11 mois de contrat en alternance. C’est vraiment sur la partie alternance qu’un travail a été fait de la part de l’entreprise Quick, de l’Afpa et d’AKTO afin d’avoir du lien au maximum entre tous et de travailler sur le bon fonctionnement du groupe.
Je pense que cela a été important pour la réussite de ce groupe mais aussi grâce à la motivation des salariés et leur application tout au long de la formation et en entreprise.

Quick, du fait des résultats positifs et au vu de l’évolution de la part de chaque stagiaire sur les 11 mois en entreprises, a souhaité leur faire signer des contrats en CDI à tous les 7, avec 2 évolutions possibles vers des postes d’équipiers experts, ce qui est très valorisant. Leur contrat a donc pu démarrer la semaine du 19 février 2024.

Quelle est votre satisfaction par rapport à votre travail avec l’Afpa ?

Globalement cela se passe bien. Nous avons une bonne collaboration.
De plus, maintenant cela fait un petit moment que nous travaillons ensemble sur le projet puisque le premier groupe a démarré en 2017. Donc, nous ressentons, au fil des années, le travail qui est fait ainsi que l’expérience. Nous le voyons aussi au niveau de l’amélioration des groupes.

Nous avons un bon partenariat et nous communiquons bien.

Avez-vous un mot de fin ?

Hope démontre que c’est un beau projet même si cela demande du travail. C’est un dispositif sur lequel il est très intéressant de travailler et qui a vraiment une plus-value par rapport au public qui est très motivé. Les entreprises qui s’engagent sur ce projet nous remontent toujours leur satisfaction concernant le savoir être et la motivation des stagiaires ce qui est très valorisant. C’est un projet très humain qui donne du sens au travail que l’on fait. »

 

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