En bref
Découvrez la reconversion professionnelle de François Billot. A 50 ans, après une carrière d’ébéniste, il s’est formé au métier de plaquiste à l’Afpa de Coutances.
Découvrez la reconversion professionnelle de François Billot. A 50 ans, après une carrière d’ébéniste, il s’est formé au métier de plaquiste à l’Afpa de Coutances.
Plafonds décoratifs ou sur ossature métallique, doublages, cloisons techniques, habillages, isolations phoniques et thermiques, traitement des joints …
le plaquiste réalise l'aménagement intérieur de bâtiments neufs ou en réhabilitation.Du bois au plâtre
Un métier choisi par François Billot après une carrière d’ébéniste. Ebéniste, plaquiste : deux métiers du bâtiment, deux métiers du second-œuvre, deux métiers manuels, des métiers qui donnent à travailler la matière : le bois pour l’un, le plâtre pour l’autre. Une belle reconversion professionnelle. Pendant sept mois, François Billot a appris à lire les plans, s'approprier les termes du métier, à utiliser les plaques de plâtre de technicité courante puis de technicité particulière, à réaliser les finitions et surtout les normes d’étanchéité à l’air… « C’est ce que je voulais voir en priorité »La vie de chantier
Au cours de sa formation, François Billot a travaillé en cabine sans subir les contraintes d'un chantier avec la présence de différents corps d'état. Or un plaquiste, sur le chantier, intervient (seul ou en équipe selon la nature du bâtiment) après que le toit, les menuiseries, la plomberie et l'électricité aient été effectués, quand le chantier est « hors d'air, hors d'eau. ». C'est pourquoi les stages en entreprise sont très importants pour découvrir les conditions de travail réelles. « Cela m’a permis de me rendre compte de la différence qu’il existe entre ce qu’il y a dans les bouquins et la vraie vie ! », affirme François Billot. Si ses deux stages de 15 jours se sont très bien passés, il déclare avoir eu des difficultés à les trouver : « J’aurais pensé que c’était plus facile que ça ».Une formation pour de nouvelles compétences
De formation d’ébéniste, François Billot a endossé de nombreux postes, de la conception jusqu’à la pose, dans une entreprise de fabrication de cuisine. Licencié économique, il s’est tourné vers la formation plaquiste à l’Afpa par curiosité et pour ses débouchés : « Mon diplôme d’ébéniste n’intéressait plus personne, j’ai voulu rajouter une ligne à mon CV en réalisant une reconversion professionnelle. »Aujourd’hui, François Billot pose de nouveau quelques cuisines dans le cadre d’un CDD. Mais il envisage d’être moniteur de travailleur handicapé dans un ESAT (Etablissement et Service d’Aide par le Travail). Une façon de mettre en pratique toute ses compétences. Il sait désormais qu’il a plusieurs cordes à son arc.