L'Afpa était présente à la Fête de l'Alternance 2016

Stagiaires et formateurs de spécialités variées vous accueillaient pour présenter l’alternance à l’Afpa : serveurs en restauration venus de Champs-sur-Marne, menuisiers d’aménagement d’intérieur venus de Meaux, mécaniciens de réparation automobile de Saint-Ouen l’Aumône… Ils étaient là pour répondre aux questions sur leur parcours en alternance, leur métier, et pour achever de convaincre de les rejoindre ceux qui venaient déjà partants pour l’alternance !

Des conseillers en formation étaient également présents pour mener des entretiens individuels avec les personnes en recherche de formation. Ils connaissent sur le bout des doigts l’offre de formation Afpa, se mettent à l’écoute de chacun, pour vous diriger au mieux. « Je connaissais l’Afpa de nom, j’étais intéressée par la formation de serveuse. J’avais besoin d’en parler avec un conseiller qui la connaisse bien pour être sûre de mon choix » témoigne l’une des personnes présentes interrogées. « Je suis plus sûre de moi maintenant. Je vais encore réfléchir mais au moins j’ai des éléments concrets pour me décider. »

Rémi Zoungrana, stagiaire mécanicien-réparateur automobile

Les stagiaires étaient disponibles pour répondre aux questions des visiteurs, curieux de leurs parcours : comment se passe l’alternance ? les stagiaires sont-ils contents de leurs choix ? trouveront-ils vite de l’emploi ?

Rémi Zoungrana, actuel stagiaire mécanicien-réparateur automobile à Saint-Ouen l’Aumône, expliquait par exemple qu’il était en formation depuis janvier 2015. Ancien agent de sécurité, passionné de mécanique, a voulu se reconvertir. Au départ, il est entré à l’Afpa en formation pré-qualifiante, et a accompli un stage de trois semaines dans un garage d’Aulnay-sous-Bois. « Ça m’a été très bénéfique », témoigne-t-il. « Je savais que je voulais être mécanicien-réparateur, mais ça m’a confirmé dans cette volonté. La pratique en entreprise permet d’être au cœur du métier, de connaître à fond les gestes, les postures, les techniques. »

Après ce stage, il était donc décidé à entrer en contrat pro : depuis, il travaille au Pré Saint-Gervais. Il est d’autant plus satisfait de ce choix que « lors des entretiens pour un emploi, les employeurs, c’est ça qu’ils regardent : si vous savez faire tel ou tel geste. Ils vous demandent : « vous savez faire une vidange ? », et vous devez expliquer avec les bons termes, sans hésitation, les démarches l’une après l’autre. Après, ils vous mettent sur une tâche pratique : vous devez faire la vidange devant eux. SI vous êtes bien formés, si vous avez l’habitude, c’est gagné. »

Rémi Zoungrana est « passionné » par son métier, comme il le dit lui-même. Il était content d’être présent à la Fête de l’Alternance, pour témoigner de la beauté de son métier, loin des idées reçues. Il démontrait par exemple aux visiteurs qu’avec les bons gestes techniques, le métier ne nécessitait pas forcément de grande force physique. Parmi les personnes qu’il a fait participer à l’atelier de changement de roue, au moins deux lui ont dit qu’elles venaient parce qu’elles étaient tentées par la formation de mécanicien-réparateur ; il a su leur communiquer son enthousiasme.