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DAQ : Dispositif Amont de la Qualification - des compétences qui mènent à l’emploi
Lancé par le Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté en 2017, le DAQ repose sur la synergie et le partenariat entre les organismes de formation et les prescripteurs qui valident le projet du demandeur d’emploi. En Saône et Loire, le DAQ regroupe cinq organismes de formation, le Greta, l’Irfa, l’Ifpa, l’Apor et l’Afpa.
« Nous travaillons tous étroitement pour répondre aux objectifs. Nous sommes également en lien avec un grand réseau d’entreprises qui accueillent nos bénéficiaires au sein de leurs structures. Plus de 290 stages en entreprise et 68 immersions sur des plateaux techniques de formation ont pu être organisés pendant cette première année du dispositif. Cela est très bénéfique et apporte la consolidation nécessaire au projet du stagiaire ».
« La durée moyenne d’un parcours est de 15 semaines », explique Guy-Pierre Berger. « Dès son arrivée sur le dispositif, le demandeur d’emploi passe une évaluation pour déterminer son niveau. Un parcours sur mesure est ensuite construit pour répondre à ses besoins. Le pivot de ce parcours est le socle de compétences CléA. Chacun doit à sa sortie maîtriser les compétences de base indispensables pour répondre aux exigences des entreprises, quelle que soit l’activité exercée ».
Le parcours au sein du DAQ permet ainsi de travailler les compétences de base, mais aussi de se remettre à niveau en fonction de la formation ou du métier visé. Le référent de parcours assure un accompagnement personnalisé et le lien direct et régulier avec le prescripteur, Pôle emploi, la Mission locale ou Cap emploi.
« Nous constatons que la grande majorité des projets sont dans les secteurs des services aux personnes, le tertiaire administratif et le commerce. Nous avons reçu environ 600 prescriptions, ce qui démontre qu’il y avait un vrai besoin d’accompagnement pour permettre à des personnes peu ou pas qualifiés d’accéder à une formation ou à un emploi. Les personnes que nous recevons sont très motivées, ils savent pourquoi ils sont là et le taux d’abandon est très faible. Le parcours permet de reprendre confiance en soi et de concrétiser un projet professionnel », conclut Guy-Pierre Berger.