En bref
Il y a 2 ans, ils étaient 12 à entrer en formation en alternance à l’Afpa de Toulouse-Balma, pour devenir Concepteurs Développeurs d’Applications chez ATOS. Que sont-ils devenus ? Que retiennent-ils de leur formation ? Portraits.
Quel est votre parcours professionnel/scolaire ?
Avant de suivre la formation à l’AFPA, j’ai d’abord amorcé une première année de médecine que je n’ai pas terminée. Je me suis réorientée ensuite vers une licence de biologie, que j’ai obtenue après les 3 années d’études à l’Université Paul Sabatier. Le secteur de l’agro-alimentaire m’a attiré, j’ai donc poursuivi avec un master en agro-alimentaire à l’Ecole d’Ingénieurs de Purpan. Cette formation visait des métiers tels que Responsable de production, Responsable Qualité… Et finalement, je ne m’y projetais pas beaucoup.
J’ai donc entrepris des recherches pour trouver un secteur qui me plaise vraiment : et c’est alors que j’ai croisé la route de l’AFPA.
Comment avez-vous trouvé la formation ? Par quel biais, quels canaux ?
La première fois que j’ai entendu parler de l’AFPA, c’était lorsque mon conjoint y a fait sa formation de Concepteur Développeur d’Applications à distance. C’est d’ailleurs lui qui m’a initiée à l’univers du développement : je n’y connaissais rien jusqu’à ce que je le rencontre.
Je me suis donc renseignée, et je suis venue lors d’une Journée Portes Ouvertes. C’est à cette occasion que j’ai appris que l’AFPA recrutait des Concepteurs Développeurs d’Application pour une formation en alternance avec ATOS.
Je crois que j’ai eu beaucoup de chance parce que lors de mon inscription, il ne restait plus que quelques places. Je faisais partie de la dernière session de recrutement et c’est d’ailleurs pour cette raison, que tout est allé très vite.
Comment s’est déroulé le recrutement ?
Le recrutement s’est déroulé en plusieurs étapes. D’abord, j’ai fait des tests psychotechniques à l’AFPA, pas spécialement tournés vers l’informatique. Puis, nous avons eu un test d’anglais, à l’écrit et à l’oral ainsi qu’un questionnaire davantage orienté vers l’informatique cette fois. Si mes souvenirs sont bons, cela a duré une demi-journée.
Suite à ces tests, l’AFPA a sélectionné des candidats qui ont ensuite été reçus pour un entretien. Il était plutôt question de rencontres humaines, pour apprécier la personnalité des candidats plutôt que d’une évaluation des compétences. Si l’entretien était concluant, dans ce cas, notre CV était soumis à ATOS qui faisait alors une sélection avant de rencontrer les candidats retenus.
Je trouve que le parcours de recrutement est vraiment bien fait et c’est normal qu’une sélection soit faite. Il me semble qu’il y a eu plus de 300 candidatures ! Et la sélection de l’AFPA en amont est rassurante : l’AFPA a les compétences pour repérer les profils intéressants, aussi bien d’un point de vue de la personnalité que des compétences. Du coup, ça met en confiance pour l’entretien avec ATOS : on est déjà rassurés de savoir que notre profil a été présélectionné.
Comment s’est déroulée la formation ? Qu’avez-vous aimé particulièrement ?
La première chose à laquelle je pense, c’est au groupe. Il y avait vraiment une bonne ambiance, nous sommes encore tous en contact. Ce qui était vraiment bien c’est que les profils étaient hétérogènes donc on s’entraidait.
L’autre point qui m’a beaucoup plu c’est qu’on sent bien que c’est une formation professionnelle, pour adultes. On est autonomes, pas contraints à suivre un cadre scolaire, on est plus libre. Pour moi qui ai fait 4 années d’études à la fac, c’était important.
La formation est dense, surtout pour les personnes qui sont débutantes. Mais c’est largement surmontable : faut s’accrocher, s’investir, s’impliquer. Six mois de formation, c’est court mais intense ! On apprend des techno –langages informatiques, ndlr– récentes, et c’est pertinent par rapport aux attendus en entreprise. Je dirais que l’on apprend avant tout la logique de travail, le reste c’est de l’adaptation.
Comme s’est déroulée votre expérience au sein d’ATOS ?
Pour moi, c’était un peu particulier parce que je suis arrivée chez ATOS dans un contexte de COVID, donc j’ai tout de suite été en télétravail. Pour autant, je me suis très vite intégrée à mon équipe : nous étions que des jeunes, la majorité en alternance donc on se comprenait.
Je faisais essentiellement du développement et du maintien d’applications internes au projet. Ça s’est très bien passé. D’ailleurs, j’ai su prendre des initiatives, qui ont été appréciées. Et ça a sûrement contribué au fait qu’ils me proposent un CDI.
Où en êtes-vous professionnellement maintenant ?
Deux ou trois mois avant la fin de mon alternance, ma manageuse m’a demandé quels postes je visais. C’est là que j’ai compris que des opportunités pouvaient s’offrir à moi. J’ai expliqué que mon souhait était d’occuper un poste plus fonctionnel.
ATOS m’a donc proposé un poste de Product Owner en CDI. C’est un poste stratégique dans la gestion de projet, avec des responsabilités, qui offre une vue d’ensemble. Je suis en relation constante avec l’équipe technique, avec le client et avec les utilisateurs. Et j’adore cette fonction.
Pour le moment, j’ai envie de me forger une bonne expérience avant d’envisager de changer peut-être. Cette proposition a été une aubaine pour moi, surtout dans le contexte que l’on connait.
Propos recueillis par Mélinda SAFFON, le 6 mai 2021.