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Témoignage 24/05/2021

Alix Espasa, Product Owner chez Atos

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Alix Espasa

  - 23 ans

Concepteur Développeur d'Applications

Pour moi, à 23 ans, on ne pouvait pas se reconvertir. En sortie d’études, je ne pensais pas que c’était possible. Ce n’est pas parce qu’on fait des études qu’on ne peut pas changer direct après la sortie.

En bref

Il y a 2 ans, ils étaient 12 à entrer en formation en alternance à l’Afpa de Toulouse-Balma, pour devenir Concepteurs Développeurs d’Applications chez ATOS. Que sont-ils devenus ? Que retiennent-ils de leur formation ? Portraits.

Quel est votre parcours professionnel/scolaire ?

Grande passionnée de cuisine, j’ai commencé mes études par l’hôtellerie-restauration. Cela m’a permis de faire de nombreux stages. C’était cool mais je me suis très vite aperçue que ce n’était pas fait pour moi. Je me suis donc orientée vers un BTS Tourisme, pour avoir un boulot plus stable et qui me stimule davantage. J’ai ensuite enchainé avec une Licence Professionnelle « NTIC » à l’issue de laquelle on m’avait certifié qu’il serait facile de trouver de l’emploi. Et malgré le fait que la formation ait été extrêmement intéressante, préparant au tourisme 2.0, je n’ai pas réussi à trouver un emploi dans le secteur. J’ai enchainé les petits boulots : réceptionniste dans un hôtel, ménage dans un autre… Fallait bien manger, alors pas question de faire la fine bouche ! 

Comment avez-vous trouvé la formation ? Par quel biais, quels canaux ?

Un beau jour, en lisant le journal, je découvre que l’AFPA recrute pour le compte d’ATOS des Concepteurs Développeurs d’Applications. Durant ma licence, je m’étais initiée au code pour créer des sites internet. Je trouvais ça génial ! Mais je ne pensais pas qu’il m’était possible de poursuivre dans cette voie, qui me paraissait si spécifique, si complexe. Je ne pensais pas avoir les capacités pour entrer dans le secteur informatique donc je ne l’ai même pas envisagé.

Alors à la lecture de cette annonce, je me suis dit « pourquoi pas, essaie ! ».

Comment s’est déroulé le recrutement ?

Dès la réunion d’information, ça m’a intéressé ! Direct ! On nous a présenté les entreprises avec lesquelles on allait travailler, comment la formation allait se dérouler, quels seraient nos interlocuteurs… Et j’ai tout de suite accroché !

Ensuite, j’ai passé les tests et j’ai obtenu une réponse ultra rapide. Les choses se sont enchainées à vive allure. On pouvait compter sur l’appui précieux de Patricia, qui s’est occupée de beaucoup de choses pour nous. Ce que j’ai particulièrement apprécié, ce fût les ateliers préparatoires. On peut penser que l’on sait faire un CV, passer des entretiens… mais l’entrainement est riche d’enseignements. On est poussés en dehors de notre zone de confort et ça m’a bien préparée à l’entretien avec ATOS. Là encore, un grand merci à Patricia. C’est grâce à elle que j’en suis là.

Comment s’est déroulée la formation ? Qu’avez-vous aimé particulièrement ?

La formation a vraiment été intéressante : de tous les points de vue. D’abord, des formateurs consciencieux, impliqués qui nous ont accompagnés sans jamais faillir.  Leur compétence est incontestable. Ce que je redoutais le plus, c’est qu’il y ait des différences de faites au sein du groupe. Nous avions tous des niveaux différents. Ça n’a jamais été le cas !

Nous étions un groupe très soudé. Nous sommes tous encore en contact. Et je peux le dire : j’ai trouvé une deuxième famille ! Une cohésion d’équipe qui a très nettement contribué à la réussite collective.

Quand la crise sanitaire a commencé, nous sommes entièrement passés à distance. Et malgré les imperfections, l’AFPA a tout mis en œuvre pour que cela se passe pour le mieux. Personne n’était préparé. Le suivi par les formateurs était vraiment top, ils ont assuré. On a toujours autant bossé, si ce n’est plus ! [rires]. Ils prenaient de nos nouvelles, on ne s’est jamais sentis abandonnés. Et heureusement ! Parce que ce confinement est tombé au plus mauvais moment : nous commencions la partie la plus difficile du programme.

Aussi, j’ai adoré travailler les soft skills avec Djamila. Si j’avais un mot à dire : gardez ce module, mettez-en plus même ! Ce qu’on y apprend nous est véritablement utile en entreprise. Et puis, Djamila anime merveilleusement bien ces ateliers, c’est que du bonheur.

Comme s’est déroulée votre expérience au sein d’ATOS ?

J’ai démarré chez ATOS en télétravail. Et je dois avouer que ma manageuse a assuré elle aussi : nous ne manquions de rien : matériel mis à disposition, réunion d’intégration et présentation des process… Vraiment top.

Les missions qui m’étaient confiées étaient très intéressantes et riches d’enseignements. Elles ne correspondaient pas toujours avec les missions initialement prévues mais c’est aussi ça, la vie en entreprise : il faut s’adapter.

Et puis, quand je suis arrivée dans les locaux la première fois, je me souviens avoir été accueillie comme si j’avais toujours été là. Chez ATOS, c’est comme ça : tout le monde se parle, tout le monde s’entraide, tout le monde communique.

Où en êtes-vous professionnellement maintenant ?

A la fin de mon alternance, ma Directrice d’Agence m’a proposé un post de Product Owner, m’expliquant que j’avais le profil, notamment grâce à mon bagout. J’ai accepté et je ne regrette pas : j’adore ce que je fais, j’adore avec qui je le fais, j’adore comment je le fais. Je suis réellement épanouie.

Quand j’y pense, je me dis que j’ai une chance de dingue : être en CDI, à 23 ans, dans une entreprise comme ATOS...

En fait, c’est juste… WAOUW, incroyable, vraiment.

 

Propos recueillis par Mélinda SAFFON, le 6 mai 2021.  

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